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COME TO ME

Qui est l’Animal?
Où est la Machine?
Qu’est-ce que la sorcellerie au XXI siècle?
Comment se réapproprier un savoir ?
Sommes-nous une Révolution ?
Viens et Embrasse-moi !

COME TO ME est une performance hybridant corps et circuits électroniques selon le prisme du Cyborg mis en place par Donna Haraway.

La science-fiction est un miroir dérangeant qui appelle un futur à négocier. COME TO ME est la relecture d’une bibliothèque nerd féministe et révolutionnaire, mais aussi un outil à partager.

La performance se construit avec la collaboration du public : chaque spectateur peut venir entrer en contact, physiquement, avec la performeuse, ce qui créer un circuit électrique – de ceux que capturent les électro-cardiogrammes – et déclenche ainsi un extrait sonore. Ce dispositif incarne alors véritablement cette hybridation cyborgienne. Dès que l’étreinte s’achève, le son se coupe. Si l’on veut écouter un autre extrait, quelqu’un doit venir prendre la relève, créer une nouvelle étreinte.

Première à la BIG, Biennale des Espace Indépendants de Genève lors d’une carte Blanche proposée par le Théâtre de L’Usine en Juin 2019 Théâtre de l’Usine pour la BIG

Festival Mondes Parallèles, cinéma Spoutnik, décembre 2019

Conception et performance : Olivia Csiky Trnka
Programmation : Louis Sé
Voix : Barbara Baker, Aude Bourrier, Olivia Csiky Trnka, Valérie Liengme, Louis Sé
Production : Full PETAL Machine, Théâtre de l’Usine

Le Manifeste Cyborg
 Donna Haraway

Le cyborg est un organisme cybernétique, créature de la réalité sociale comme personnage de roman. La réalité sociale est le vécu des relations, notre construction politique la plus importante, une fiction qui change le monde.

EGO
Olivia Csiky Trnka

Et je repense à mon ami Michael. Sur les genoux, son téléphone palpite à travers le temps. Il cherche l’image binarisée, le pixel noir et blanc : la photo de Topsy l’éléphante, électrocutée le 4 janvier 1903 par Thomas Edison à Lunar Park. Le lien, le lien aussi peut être dangereux me dit-il en souriant. Pourtant, Dystopie, Ma Belle Dystopie, dis-moi qui serions-nous si l‘ordinateur se nommait ordinatrice…

TRAILER

Crédits photos : Roberta Alberico